Cent forêts

Cent forêts

Cent forêts

Installation déambulatoire

Note d’ouverture

Conçue comme un environnement plastique et sonore éphémère, l’installation Cent forêts est constituée de matières simples : papiers, métaux, peaux, éléments ou fibres organiques. À mesure que ces matériaux sont mis en forme, ils se chargent symboliquement. La lumière les transforme ensuite pour créer des images instables ou fragiles.
Les gestes qui ont fait naître ces installations sont tout aussi importants que les installations elles-mêmes.

L’archaïsme de ces images convoque nos perceptions intimes ; les ombres nous plongent dans le monde sensible.

Le Théâtre de Nuit crée des spectacles de théâtre d’ombres et de figures, art vivant à la croisée du théâtre, des arts plastiques et du mouvement. Cent forêts est le premier volet d’une forme théâtrale déambulatoire.

Tyltyl et Myltyl, deux frère et sœur, sont les personnages aventureux de notre précédent spectacle; nous les avons invités à sortir de scène pour nous accompagner dans la traversée de Cent forêts.
Dans la première salle, « la salle noire », nous sommes dans une caverne où la vie reprend peu à peu son court après une sorte de cataclysme qui a failli rendre la terre infertile.

Dans la salle « blanche », des forêts imaginaires apparaissent dans la lumière. Les ombres de nos corps se mêlent à cet espace de contemplation.

Ici, nous ne sommes pas spectateurs, nous interagissons avec le monde dans lequel nous baignons ; nous sommes projetés en lui et il se projette en nous.

Aurélie Morin / Le Théâtre de Nuit

Nourrie d’explorations en extérieur, diurnes et nocturnes, au milieu des arbres, l’exposition Cent forêts revisite nos émotions premières : la peur, le désir, l’exaltation, l’effroi, l’émerveillement… Cent forêts met en scène une multitude de forêts miniatures qui, sous l’effet de la lumière se déforment, se meuvent. Elles nous transforment, nous déplacent vers une perception plus fine d’environnements à la fois expressifs et silencieux. Des personnages archétypaux s’y révèlent. Notre imaginaire rencontre celui des enfants. Un dialogue s’installe. Il nous remémore des temps anciens où les animaux, les humains, les végétaux, percevaient un langage commun. Nous déambulons parmi des êtres complices qui nous murmurent à l’oreille : sans forêts, votre ombre disparaîtrait et lentement, dans la brume, tout s’effacerait.

Mais nos ombres n’en finissent plus de grandir, de changer de couleur et d’entrer dans la danse rituelle de ces forêts habitée.

 

Plus d’infos  www.lux-valence.com/calendrier/cent-forets

La mécanique des paysages

La mécanique des paysages

La mécanique des paysages

La mécanique des paysages s’inscrit à la croisée
 de l’activité de transmission (ateliers avec des publics) et de création (spectacles de la compagnie / petites formes / installations) et se construit en rhizome dans différentes temporalités et différents espaces. Nous partons de la notion de paysage pour traduire en ombres et en figures des rêveries nous reliant physiquement et de manière visionnaire aux environnements qui nous entourent. Nous ne sommes plus spectateurs de ces environnements. Ils sont expressifs, ils nous meuvent et nous en sommes les acteurs sensibles.

Cette expérience artistique à l’échelle d’un territoire et de ses habitants questionne la notion de paysage à travers le prisme du théâtre d’ombres et de lumières. Nous expérimentons des processus d’écriture à la croisée des arts plastiques, de l’art chorégraphique et du théâtre. Nous portons notre attention à créer un espace de rencontres entre les différents publics qui donnent corps à une communauté humaine: enfants, adultes, personnes âgées, personnes en situation de handicap…

Nous abordons avec les participants la notion de paysage comme milieu qui nous entoure et avec lequel nous sommes en continuité : nous sommes le paysage. Les publics sont invités à partir de textes et d’images d’inspiration à imaginer le lien sensible que nous pouvons tisser avec le paysage pour qu’il ne soit plus seulement affaire de vue, mais affaire de vivre.
Les ateliers de « la mécanique des paysages » sont envisagés comme un espace d’expérimentation à la fois au cœur de la rencontre avec des publics et du processus de création de la compagnie.

Ce travail sensible s’organise autour du mouvement et du corps, en passant par le dessin, l’expérience et la mise en forme de matières, la construction d’objets, de personnages, d’installations… Un va et vient entre l’espace de construction et de mise en jeu des ombres permet au public de comprendre et d’appréhender le théâtre d’ombre comme un art total.

Par ces cheminements, le Théâtre de Nuit cherche à convoquer l’imaginaire et la sensibilité de chacun pour les mettre au service d’une œuvre collective. Le groupe apprend un nouveau rythme, un nouveau souffle, afin d’organiser un ballet d’ombres nous racontant des histoires.

Remix

Photos © Julie Clément

Préambule

Photos © Julie Clément

Ombres & couleurs

Photos © Julie Clément

La fabrique

Photos © Julie Clément

Matières & lumières

Photos © Julie Clément

Déambule

Photos © Julie Clément