Le retour de Garance

Sous la peau des murs

Théâtre d’ombres et de figures. À partir de quatre ans
Création 2014 lors des Giboulées, Biennale internationale Corps-Objet-Image du TJP CDN d’Alsace-Strasbourg

Synopsis

« Sous la peau des murs » : Un corps habité. Est-ce une maison qui habite ce corps ? Restitution d’espaces chargés de mémoire ».

Après une longue période d’absence et de silence, une femme ethnobotaniste de 103 ans, Garance, construit sa dernière maison…

Elle évoque la maison de son enfance, ses voyages à travers la planète à la découverte de curiosités végétales et d’elle même, les lieux qu’elle a habités, la guerre et la maladie, la séparation d’avec les siens, la guérison, le retour parmi les êtres aimés.

L’histoire de Garance se lit dans les plis de ses yeux, les mouvements gracieux de ses mains, la lenteur de son souffle. Elle nous met en contact avec des temps très anciens, mythiques. C’est là sa danse. L’absence de Garance peut être lue comme un voyage, une profusion de couleurs irréelles et de paysages apparemment chaotiques. Les repères du spectateur sont parfois perturbés, « floutés » sous l’influence du temps qui se dilate, de la mémoire qui se déforme.

L’âme de Garance déteint alors sur les espaces environnants comme une pensée déteint sur une action. Elle remonte le temps. Il faut accepter de se perdre dans la mémoire de Garance pour y trouver de nouveaux repères…

Le rouge Garance, ici, est le rouge de la vie qui circule et palpite au centre de l’être. C’est l’épanchement d’un rêve qui s’illumine sur les parois blanches du castelet.

Le végétal présent d’une manière singulière dans chaque lieu traversé, s’impose comme un cordon ombilical entre le microcosme intime et le macrocosme naturel. Garance remonte le temps. Le castelet devient alors symbole du monde sensible, de la quête continuelle de l’homme pour se protéger et aller à la découverte du monde qui l’entoure dans une fusion presque païenne avec la nature sauvage. Les maisons traversées ou habitées sont toutes dans le petit castelet. Elles reflètent des « états », des moments de vie ou des moments de transition, comme autant d’abris pour l’expression visuelle et sonore des liens que nous tissons avec les maisons que nous avons habitées, et qui deviennent peut être nos « maisons intérieures ». Finalement, le castelet devient la dernière maison, celle de l’apaisement et du repos, un berceau pour le dernier voyage.

Garance a 103 ans, c’est une petite enfant.

Théâtre d’ombres, « Le retour de Garance (sous la peau des murs) », se compose comme une ode à la vie, la tentative exaltée d’un retour à l’unité perdue…

distribution
Conception artistique, ombres et figures : Aurélie Morin
Marionnettiste distribution : Carine Gualdaroni
Assistante chorégraphique : Chloé Attou
Assistante scénographe & objets marionnettiques : Elise Gascoin
Réalisations plastiques : Valentine Canto-Martinez & Suzy Vergez
Constructeur castelet : Pascal Jean-Fulcrand & Rita Tataï
Création lumière : Aurélien Beylier
Compositeurs : Aurélien Beylier, David Morin
Costumes : Hélène Duclos, Clara Ognibene, Noémie Edel
Régisseur général : Aurélien Beylier
soutiens
coproductions
TJP CDN d’Alsace-Strasbourg, Le Granit, Scène nationale, Belfort, Le Théâtre de Villefranche sur Saône, Le Train Théâtre de Porte-Les-Valences, Le Groupe des 20 Scènes publiques en Rhône-Alpes, Le Théâtre de Privas, La Rampe-La Ponatière scène conventionnée d’Échirolles, La Maison des Arts de Thonon-Evian, Le Polaris de Corbas, Le Théâtre du Parc d’Andrézieux-Bouthéon, L’Espace Albert Camus de Bron, Quelques p’Arts Centre national des Arts de la rue à Boulieu-lès-Annonay avec Annonay Agglo – Saison culturelle.

Aide à la création : Ministère de la Culture / DRAC Rhône-Alpes, Conseil Général de la Drôme

avec le soutien de
Le Théâtre de Nuit est en convention avec le MCC Drac Rhône-Alpes, le Conseil Régional Rhône-Alpes et bénéficie du soutien du Conseil départemental de la Drôme et de la Communauté de Communes du Crestois et du Pays de Saillans-Cœur de Drôme

Photos © Tony Trichanh